Actuellement, rien ne semble au beau fixe entre la CNTG et l’USTG à Labé. En tout cas chacune de ces deux centrales syndicales a célébré le 1er mai, date marquant la journée internationale du travail, de son côté. A la question de savoir pourquoi, l’une accuse l’autre de l’avoir tenue à l’écart. C’est ce qui ressort d’un constat fait par notre rédaction.
A Labé, c’est Gnama Baldé qui est le secrétaire général de l’USTG. A l’en croire, la CNTG l’aurait ignoré lui et ses collègues. C’est pourquoi, ajoute-t-il, ils sont restés à l’écart et ont célébré le 1er mai à leur manière.
« Les choses ne se sont pas déroulée comme ça se devait. On n’a été associé à rien. Ils ont organisé sans rien nous dire. Nous aussi, nous nous sommes retrouvés entre nous membres de l’USTG et avons décidé de célébrer le 1er mai par l’assaisonnement de certains lieux publics de la ville », explique-t-il.
Faux, rétorque le secrétaire général de la CNTG à Labé. Elhadj Lamine Barry qualifie les dires de son homologue de l’USTG d’accusations mensongères.
« Être accusé à tort fait très mal. C’est pas vrai. Ils ne sont pas d’accord avec notre chef hiérarchique au niveau national. Comment peut-on être avec eux? Ils disent qu’on a les écartés. Mais qu’ils arrêtent. C’est pas vrai. Par le passé, on a été célébré le 1er mai avec eux. Si cette fois il y a eu le contraire, qu’ils disent le pourquoi », réagit-il.
Le milieu syndical guinéen peine à s’unir. Il suffit qu’une occasion le concernant se présente pour s’en rendre compte.
Oury Maci Bah
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