Lors d’une interview progressive acordée au groupe quotidienmédias l’economiste, Ibrahima Sanoh
estime que les effets des sanctions pourraient être marginaux.
« Vous savez que nous sommes dans la CEDEAO qui est quand même un organe communautaire, qui est en principe de veiller et appliquer ses principes.Et non lorsqu’un État est enfreint par rapport a un coup d’Etat sa missions est de veiller à l’ordre constitutionnel. Par rapport à notre cas au début, la CEDEAO avaient souhaité que notre transition ne dure que six mois»,a t-il expliqué.
Avec cette série de sanctions, la Guinée pourrait s’attendre à des conséquences fâcheuses sur le plan économique, rassure cet économiste.
« Vous savez que naturellement lorsqu’il y a des sanctions comme ça dans un espace aussi important de la CEDEAO étant donné que l’enchaînement de la Guinée est un pays entouré par des pays de la CEDEAO tous les autre pays qui font frontière avec la Guinée sont membres de la CEDEAO ,donc naturellement lorsqu’il ya des sanctions on peut s’attendre à ce qu’il y ait des conséquences.Mais maintenant les sanctions sont ciblées, ciblées, parcequ’elles frappent les autorités, interdiction de voyager. Ça frappe aussi certains projets puisque la banque d’investissent et du développement de la CEDEAO est une banque qui finance quelques projets qui ont quand même des impacts sur la vie de la population », rappelle Ibrahima Sanoh.
Faut il rappeler que, quelques heures avant le sommet de la Cédéao qui a débouché sur l’annonce des sanctions contre Conakry, la junte au pouvoir en Guinée avait violament répondu à la sortie du président en exercice de la CEDEAO.
Morlaye CAMARA pour newsquoitidien