Les sanctions infligées à la Guinée par la CEDEAO avec pour principal point de friction la durée de la transition, n’est pas appréciée par la plateforme Citoyenne au service de la République (CSR). À l’occasion d’un point de presse animé ce samedi 24 août 2022 à la Minière, son président, Robert Thea a fait savoir que cette institution ouest-africaine passe à côté de la plaque dans l’exercice de sa mission. Pour lui, le président Embalo prend des décisions sans le consentement des autres.
« Nous estimons que la CEDEAO ne devrait pas en temps normal, utilisé la voie qu’on considère un peu plus comme étant une voie de violence. D’abord, la République de Guinée est un État souverain, et la CEDEAO a en face d’elle, les militaires, et nous savons tous lorsque les militaires prennent le pouvoir, parfois, ils sont tentés de prendre goût du pouvoir ce qui fait que les négociations et le consensus doivent être une priorité », suggère-t-il.
Après un sommet extraordinaire, la Guinée a écopé de lourdes sanctions susceptibles d’enfoncer le pays dans la crise. Pour le SCR, “la CEDEAO est en train de partir au-delà de son rôle régalien. Parce que le rôle de la CEDEAO ce n’est pas d’imposer sa volonté aux États membres, la CEDEAO doit plutôt faire en sorte que les États membres puissents respecter leur engagement sur le plan international. Parce que les Etats membres de la CEDEAO ont ratifié à travers une convention, et sur le plan international de la souveraineté des États”.
Pour la plate-forme Citoyens au Service de la République, la CEDEAO doit revenir à des meilleurs sentiments et comprendre que son rôle, c’est d’accompagner l’Etat Guinée.
Alseny Dine Camara