Le nouveau cadre de dialogue inclusif inter guinéen, institué par un décret et placé sous l’autorité du Premier ministre, Dr Bernard afin de répondre aux attentes de la population vis à vis de la Transition en cours, fait l’unanimité chez certains acteurs politiques. C’est le cas de Bah Oury, président du parti UDRG.
Selon lui, l’engagement du Premier ministre de mener à bien ce dialogue, traduit la volonté du CNRD à aller de l’avant avec les questions de concertations nationales.
« Nous en ce qui nous concerne, au niveau de l’UDRG, et au niveau de notre coalition l’ADRD nous sommes tout à fait en phase avec les propos du Premier ministre monsieur Gomou. Vous savez que nous, nous sommes pour une transition concertée, je pense que le cadre tel qu’il est décrit, correspond à l’attente de la grande majorité des postes politiques social du pays, mais comme vous le savez, il y a des contentieux Politiques qui ne se disent pas ouvertement la question de la CRIEF, et au principalement et le point d’obstacle qui empêche certaines forces politiques d’être tout à fait en phase avec la marche de la Transition telle est en train de se dérouler ».
« Nous, nous pensons qu’aucune personne n’est au-dessus la loi. En ce qui concerne les aspects de la justice, nous sommes tous justiciables d’autant plus que les questions de patrimoine constitue un fléau majeur qui explique le retard de la Guinée et nous devons de ce point de vue être tout à fait exemplaire dans les questions de lutte contre la corruption ».
Pour le président de l’union des forces démocratiques de Guinée, le CNRD, malgré quelques erreurs, est en train de poser des actes qui méritent l’encouragement et l’accompagnement des Guinéens.
« À celui qui ne veut pas voir, vous ne pouvez pas l’amener à voir c’est là le problème que nous avons. La question concernant par exemple une confiance qu’il faut accorder au processus actuel, c’est de voir que le CNRD , est en train de faire ce que tous les autres gouvernements antérieurs et régimes antérieures n’ont pas osé faire, et d’où la nécessité d’appuyer cela par rapport à la question de la lutte contre la corruption des régimes.
Nous sommes en train de vivre une situation inédite qui est une rupture par rapport à la gestion du pays », a laissé entendre Bah Oury sur les antennes de la radio Fim Fm.
Anete Camara