« Vous êtes tous informées de l’entrée en vigueur de l’ordre mentionné qui suspend l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre ». Voici la nouvelle mesure annoncée par le ministre de l’enseignement supérieur Afghanistan à l’endroit des femmes, mardi 20 décembre dernier.
À quelques jours déjà, la situation se complique davantage où les femmes afghanes n’ont plus le droit d’aller à l’université. Elles étaient déjà interdites d’enseignement secondaire. Plusieurs rassemblements d’étudiantes et d’étudiants ont eu lieu aux portes de plusieurs universités à travers le pays pour protester contre cette directive. Plusieurs enseignants ont par ailleurs démissionné de leurs fonctions en signe de protestation, à annoncé l’AFP ce jeudi.
Pourtant, les défenseurs des droits de l’homme n’ont pas resté bras croisés face à cette mesure.
“Les nouvelles restrictions étendues à l’éducation des femmes en Afghanistan sont « un nouveau coup épouvantable et cruel porté aux droits des femmes », a dénoncé le Chef des droits de l’homme de l’ONU.
De son côté, le régime taliban n’a toujours pas réagi aux nombreuses démissions d’enseignants à l’université.