Après les manifestations du FNDC, les 28 et 29 juillet derniers, pour exiger un cadre de dialogue inclusif au CNRD, l’heure est aux propositions de sortie de crise.
Selon l’enseignant-chercheur et analyste politique, Aly Souleymane CAMARA, cette période de la transition en Guinée devrait être une opportunité pour le pays, de poser les bases solides d’une démocratie stable.
« Ce qui est plus important c’est de faire en sorte que l’essentiel soit au centre de nos préoccupations, tous les combats doivent conquérir à ce que nous trouvions un consensus, parce qu’à la base la transition est synonyme de consensus, est synonymes de vision globale, est synonyme de compromis, le FNDC c’est vrai que c’est là également que le bas blesse, parce que dans son projet d’allern à un dialogue inclusif avec le CNRD a posé les préalables et ces préalables là, il y a des difficultés, quant à leurs réalisations, n’oublie pas lorsque le FNDC demande la tenue du procès pour des crimes de sang commis sous la gouvernance de Mr Alpha Conde, et FNDC exige de publier la liste des membres du CNRD et il estime l’acharnement des leaders politiques comme l’UFDG qu’il y ait un arrêt par rapport à ça, se sont entre autres les préalables qui sont jugés inaccessibles au niveau du CNRD », souligne t-il.
Poursuivant, Aly Souleymane CAMARA propose une alternative pour une sortie rapide de crise.
« Il y a deux possibilités qui s’offrent aux guinéens, la première possibilité est que nous fassions confiance en l’intelligencia guinéen, nous faisons confiance en notre intelligencia, si nous faisons confiance en nous même, que nos crises soient toujours résolue à la Guinéenne et par les Guinéennes, cela passe par trois niveaux principaux, le premier niveau nous avons des personnalités morales et notabilités qui sont des Guinéennes sont à ma foie considérées comme étant des symboles, nous avons mon seigneur Vincent Koulibaly, Elhad Mohamed Seydou Camara et Cardinal Robert Sarah se sont des personnalités aujourd’hui qui bénéficient du soutien moral et social de population qui peuvent amener chaque partie au tour de la table et discuter les problèmes de la Guinée le seconde niveau de sortie de crise c’est la bonne foie de Mr Mamady Doumbouya la sincérité de son gouvernement, c’est promptitude de tous les membres du gouvernement, les membres du CNRD, qu’il essait de faire en sort que la démarche qu’il entreprenne, que ces démarches là soient sincères, la durée de la Transition que toutes ces questions soient ramener au tour de la table afin de discuter avec les acteurs politiques et que afin de compte, chaque acteur politique puisse dire ses ressentiments et qu’on trouve une solution médiane, le troisième niveau de sortie de crise à l’interne, c’est aussi le niveau de compréhension des acteurs politiques, leur niveau de discernement par rapport à leurs revendications, nous avons l’impression que nous avions à faire avec des politiques qui veulent qu’on aille aujourd’hui, toute suite et maintenant aux élections, étant donné que les problèmes Guinéens ne sont pas seulement des problèmes électoraux, se sont des problèmes liés à un système, et ce système là il faut le combattre, il faut créer une commission de stabilisation pour un système démocratique et de favoriser un culture de vivre ensemble, les acteurs politiques doivent essayer de faire preuve de discernement, en quoi faisant ? En mettant de côté leurs égaux, cet orgueil, cette arrogance qui caractérisent leur discours en grande majorité et là il y a la posture de la construction du pays et à dissocier les affaires judiciaires qui traînent sur leurs têtes, ceux qu’on été à un moment donné de notre histoire liée à une question de détournement, la régie financière que ceux-ci répondent de les juridictions compétentes » a-t-il proposé.
Amara N’détché Bangoura