Suite aux événements récents que traverse la Guinée, par manque de consensus entre la junte au pouvoir et le FNDC, les analystes politiques ont apporté quelques pistes de solutions pour une sortie rapide de crise.
Selon l’enseignant-chercheur, Sékou Amadou Soumah, les autorités actuelles du pays devraient mettre la morale à la place de la justice, pour éviter toute sorte de crise en cette période de transition.
« On doit montrer aux Guinéens que nous sommes dans une phase à laquelle on ne doit pas pagailler, par ce que quand il y a la crise ça va provoquer d’autres crises et lorsque la crise est intense, ça va affecter le pouvoir en place, on le souhaite pas quand même pour notre pays, mais on devrait favoriser le dialogue avec le FNDC et s’ils ne seront pas satisfaits, maintenant on fait recours à la justice, mais normalement c’est le dialogue qu’on doit favoriser d’abord » a-t-il proposé.
Pour cet Alansyste politique, le CNRD ne devrait pas toucher à certains dossiers sensibles au risque de tout mettre à l’eau. Il pense que Cellou Dallein Diallo serait rester au pays si le bradage d’air Guinée et le procès du 28 septembre ne seraient pas réveillés.
« On doit laisser Dallein de rentrer dans le pays parce que déjà lui aussi c’est un élément très important cette affaire quand on lui laisse rentrer au pays, malgré les chefs d’accusations, c’est un influenceur, son arrivée peut apaiser la crise, vous savez quand on parle de FNDC c’est une composante de toute la population on le sait, mais en majorité qui? C’est une question qui reste poser! » a-t-il laissé entendre.
Puis il poursuit : « Mais est-ce que le FNDC sort parce que c’est l’activité des activistes ? Ou-bien il y a une main noire politiquement parlant dernière le FNDC, parce qu’en politique lorsqu’il y a une main noire derrière un mouvement c’est pas facile de gérer, donc c’est cette main noire qu’on doit couper », declare t-il.
Pour un dialogue inclusif, Sekou Amadou Soumah, suggère qu’il faut la participation de la société civile, du CNT, et des leaders religieux, cela, pour mieux aplanir les divergences, et s’entendre sur des points essentiels en vu d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
À rappeler que le FNDC a décidé de surseoir à son mot d’ordre de grève pour une semaine, grâce à la demande du président en exercice de la CEDEAO. Mais les manifestations pourront reprendre si rien n’est fait dans un bref délai.
Amara N’détché Bangoura