Suite à la publication d’un articles, considéré comme diffamatoire et recoupement des informations, Abdoul Latif Diallo, journaliste du site dépêche-Guinée a été suspendu pour un mois par la HAC.
Face à cette situation, le bureau de REMIGUI (Réseau des Médias sur Internet de Guinée) a tenu une conférence de presse ce mardi pour expliquer la raison de sa suspension de son travail.
« Premièrement, il n’y a pas eu de confrontation entre le journaliste et ceux qui se sont plaints, à l’occasion de laquelle confrontation, on aurait dû écouter des arguments des uns et des autres avant de faire une opinion sur ce qui s’est passé. En tout cas si nos informations sont bonnes, jusque-là, il n’y en a pas eu d’échanges entre les parties. Nous avons également un problème selon les informations qui ont été données par notre membre, c’est sur c’est la première fois que le journaliste Latif qu’il soit frappé par une telle sanction, ainsi que son média ».
Le journaliste en question quant à lui, dit être surpris de cette décision de la Haute Autorité de la Communication (HAC), alors qu’il n’a rien fait de grave dans cette affaire selon lui.
« Je précise ici que je ne suis pas en désaccord avec le barreau de Guinée. J’ai juste remis en cause la gestion de deux anciens bâtonniers. J’ai été surpris que le barreau se mette devant pour porter plainte contre moi à la HAC pour diffamation. Quand j’ai été convoqué par les commissaires, j’ai apporté 10 éléments de preuves de tout ce que j’ai dit dans la publication. Malheureusement cette affaire est allée jusqu’à ma suspension mais aussi de mon media. On parle de recoupement d’information, je peux dire ici que l’on n’est pas obligé lorsqu’il s’agit d’un compte-rendu. J’ai juste utilisé le rapport d’inspection générale du service judiciaire et pénitentiaire, qui a fait un rapport sur l’organisation du CAPA en 2021. C’est ce rapport et d’autres éléments que j’ai apportés tel que le rapport de la substitution des jury. Quand on a parlé de la corruption, j’ai cherché ces éléments par exemple les 500 milles francs guinéens qu’on réclamait aux candidats. J’ai cherché tous ses éléments pour les mettre dans mon article. On parle de diffamation, c’est quand on annonce quelque chose qui n’a pas de fondement » a t-il dénoncé