Hier mercredi 28 septembre 2022, s’est ouvert le procès historique des événements malheureux du 28 septembre 2009 au stade du même nom à Conakry. Comme annoncé, Dadis Camara, Toumba Diakité, Mousssa Tiegboro et plusieurs autres accusés dans cette affaire ont comparu devant le tribunal ad-hoc à kaloum.
Au lendemain de cette première journée d’audiences, marquée par un renvoi des débats au mardi prochain, les avocats de la défense par la voix de Me pépé Antoine Lamah y voient de l’acharnement contre leur client Dadis Camara. « Pourquoi incriminer le président Dadis et ne pas parler du ministre de la défense d’alors ? Si c’était vraiment un travail sérieux. Moi à un moment donné je me suis posé la question si la FDDH veut la manifestation de la vérité ou si elle est là pour faire le travail pour ne pas qu’on touche au général Sékouba Konaté qui veut coûte que coûte vaille que vaille qu’on s’acharne contre le président Dadis. Souvenez un groupe de victime avait déposé une plainte contre Sékouba konaté après l’ordonnance de renvoi. Pourquoi ? Quand vous lisez la page 38 de l’ordonnance de renvoi, le nom du général Sékouba konaté est noté au même titre que le président Dadis, Toumba et autres comme étant des personnes qui ont procuré des armes à ceux qui ont commis ces événements là, ces crimes là mais curieusement Sékouba n’est pas inculpé. On s’est posé la question mais pourquoi ? La réponse c’est simplement un acharnement. >>
Selon Me pépé Antoine Lamah, le fait d’être un président de la République ou chef des forces armées ne constitue en aucun cas une infractions à la loi, ce qui était le cas du président Dadis au moment de ces événements.
Mamadou Hassimiou DIALLO pour newsquotidien.com