Après l’immersion gouvernementale, l’heure est au compte-rendu des constats et la planification des actions à entreprendre. Ce mercredi 29 juin 2022, la Ministre de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, en compagnie des ministres de l’information et de la communication, de l’Environnement et du Développement Durable a énuméré les différents constats dans les services déconcentrés du pays.
Selon Aïcha Nanette Conté a abordé plusieurs sujets au cours de cette retraite. Pour ce qui est de la mutilation génitale féminine, elle a annoncé des grosses avancées dans ce domaine.
« Avec le dépôt des couteaux il faut reconnaître que plusieurs stratégies ont été expérimentées depuis ces 15 dernières années et il fut des moments où lorsque les femmes déposaient les couteaux, il y’a eu des appuis pour mettre en place des activités génératrices de revenus. Depuis 5 ans il y’a eu une autre stratégie qui est mis en œuvre donc on accompagne les femmes, nous les soutenons et nous les formons. On fait un renforcement de capacités sur les compétences de vies courantes, mais également sur les méfaits pratiques, ce qu’elles ont compris qu’elles décident au sein de leur communauté faire la cérémonie de l’abandon de mutilation génitale maintenant à côté, on leur demande dans quoi vous voulez travailler ?
Elles choisissent et elles sont accompagnées dans ce sens , nous ne les abandonnons pas même si elles déposent les couteaux, les renforcements de capacités vont continuer parce qu’elles doivent être utilisées désormais pour aller faire les sensibilisations et les formations autour des autres villages qui sont aux alentours , donc elles ont de quoi s’occuper, travailler et ne plus penser à aller exciser les filles », a t-elle expliqué.
Poursuivant, Aïcha Nanette Conté annonce que tous ceux qui s’entiendront à cette pratique aurons à faire avec la loi.
« Je voudrais leur dire que les filles ne sont pas à exciser, on doit plutôt les protéger, les accompagner autrement par contre , la loi l’interdit. Ce n’est pas moi seulement en ma qualité de ministre qui le dit, la loi guinéenne l’interdit et le code de l’enfant en fait foie, donc toutes celles et ceux qui vont se prêter à cela devront subir la rigueur de la loi en la matière c’est le même titre que le viol , vraiment ceux qui ont compris doivent arrêter maintenant . Nous allons tous mettre en œuvre pour que les jugements soient fait, désormais les personnes aussi qui vont s’adonner aux mutilations génitales féminines nous trouverons aussi sur leurs chemins parceque c’est interdit par notre loi », a déclaré madame la ministre.
Alseny Dine Camara