Allah est mon espoir, le Général Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République est mon bienfaiteur, ceux qui m’aiment sans condition malgré mes défauts sont mes repères.
Lorsque je suis rentré de la France, il a été dit par beaucoup de mes détracteurs qu’il ne va jamais me nommer à un poste de responsabilité. Je n’ai pas répondu, je suis resté focus sur mon objectif, qui n’était autre que de l’accompagner pour la réussite de la transition.
Pendant deux ans, j’ai toujours bénéficié de son assistance sur tous les plans, tout en me demandant de ne pas retourner en France et de rester ici. D’ailleurs, je ne suis pas rentré en Guinée pour retourner en France, je suis rentré définitivement pour vivre auprès des miens, je ne suis pas fait pour être un aventurier exilé sans retour.
C’est ce que j’ai toujours dit, le plus grand cadeau du Général Mamadi DOUMBOUYA, pour moi Moussa Tatakourou, ce n’est pas le fait de me nommer comme DG, mais le fait de me donner la liberté de regagner mon pays en toute sécurité et m’aider à me réintégrer est le plus grand cadeau qu’il m’ait offert.
Donc si les autres sont rentrés dans l’esprit CNRD, moi exilé qui suis rentré dans son pays et revoir les siens, c’est ma deuxième naissance sur cette terre.
Vous êtes restés à dire tout ce que vous avez voulu sur moi, pour me dénigrer davantage pour que je ne sois pas nommé. Mais comme les Malinké disent : « Sababou Gnouman, kaffissa Bôn fâ sanin di. »
Il m’a nommé comme premier Directeur Général de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de Protection Civile. Boom, la toile s’est enflammée : « Ahh un simple vigile en France nommé DG. Il ne peut rien, il ne connaît rien. » Eh mais non : « Silà bö lén séködö, nêdê ködölà gnagassalé. »
Pendant un an, vous m’avez appelé DG sans bureau, je n’ai pas répondu. Pendant deux ans, je suis resté calme, j’ai fait mes réformes dans un silence total, pour honorer la confiance de mon bienfaiteur lequel a toujours eu la solution à mes différents problèmes.
Aujourd’hui, votre vigile, votre simple blagueur, qui n’a même pas son bac, a montré que seul Dieu a le dernier mot, et le destin de l’homme est inévitable. Ce que vous trouverez maintenant, c’est de dire que moi Moussa Tatakourou Diawara n’est pas dans l’esprit. Hahahahahha, le ridicule ne tue pas. Moi, c’est l’esprit qui est en moi d’ailleurs. « Fö tê mögö ban. »
Cela me rappelle la chanson de notre sœur :
“Badén djougoulou ka fölé ko até bêna Allah yé Mbolo,
Sii Gnön djougoulou fölé ko até bêna Allah yé Mbolo,
Djessira Agné fê dö ko akê djougoulou gnàna ko Ndi djiii kö woyolà gnanama wo.”
Reconnaissance éternelle, Monsieur le Président de la République, mon Général Mamadi DOUMBOUYA.