𝗔𝗩𝗜𝗦 𝗗𝗘 𝗥𝗘𝗖𝗛𝗘𝗥𝗖𝗛𝗘 : 𝗟𝗘 𝗣𝗢𝗜𝗡𝗧 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗦𝗜𝗧𝗨𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗔𝗩𝗘𝗖 𝗟𝗔 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗠𝗔𝗠𝗔𝗗𝗜 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗕𝗢𝗨𝗬𝗔 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟𝗔 𝗥𝗘𝗚𝗜𝗢𝗡 𝗢𝗖𝗖𝗜𝗧𝗔𝗡𝗜𝗘 𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖𝗘 𝗟𝗘 𝗚𝗥𝗔𝗨 𝗗𝗨 𝗥𝗢𝗜-𝗩𝗜𝗟𝗟𝗘𝗡𝗘𝗨𝗩𝗘 𝗟𝗘𝗦 𝗠𝗔𝗚𝗨𝗘𝗟𝗢𝗡𝗘 (𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖𝗘)

𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 : 𝗟𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲𝗹𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝘁𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗼𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗲 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲́.

Mamadi Doumbouya, baron autoproclamé de la lutte contre la corruption et, paradoxalement, parrain notoire du trafic international de cocaïne, a sans doute goûté à sa marchandise pour être apparu complètement stone, l’air hagard, et dans un état presque second lors de son discours soporifique de nouvel an d’un vide intersidéral.

𝗨𝗻 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗾𝘂𝗲́. 𝗨𝗻 𝗲𝗺𝗽𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲. 𝗨𝗻𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝗿𝗴𝗲.

𝗟𝗲 𝗳𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗲́𝗰𝘂𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝘁𝗿𝗮𝗳𝗶𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁

Avant de s’installer au sommet d’un État, il a appris à survivre dans les dédales de l’Europe. Mamadi Doumbouya, l’imposteur. Mamadi Doumbouya, l’infiltré.

𝗔𝘂𝘅 𝗣𝗮𝘆𝘀-𝗕𝗮𝘀, il débarque avec une histoire cousue de fil blanc et demande l’asile sous le label du RPG. Persécuté, affirme-t-il, victime d’un régime dont il prétend être la cible. Le loup déguisé en agneau.

Mais derrière ce vernis de respectabilité, il tisse patiemment sa toile. 𝗗’𝗔𝗿𝗻𝗵𝗲𝗺 𝗮̀ 𝗘𝗶𝗻𝗱𝗵𝗼𝘃𝗲𝗻. 𝗗𝗲 𝗠𝗮𝗮𝘀𝘁𝗿𝗶𝗰𝗵𝘁 𝗮̀ 𝗔𝗺𝘀𝘁𝗲𝗿𝗱𝗮𝗺. 𝗕𝗿𝘂𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲́. Les salons feutrés deviennent des salles de marché clandestines. La cocaïne circule. Les complicités prolifèrent.

𝗦𝗼𝗻 𝗺𝗲𝗻𝘁𝗼𝗿 ? 𝗙𝗲𝘂 𝗢𝘂𝘀𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗞𝗮𝗯𝗮, 𝗮𝗹𝗶𝗮𝘀 𝗕𝗮𝗸𝗮𝗹𝗮. 𝗟𝗲 𝘃𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗮̀ 𝗟𝗮 𝗰𝗹𝗶𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗔𝗺𝗯𝗿𝗼𝗶𝘀𝗲 𝗣𝗮𝗿𝗲́ dans un ultime soupir, laissant derrière lui un empire tentaculaire. Doumbouya reprend les rênes. Le disciple devient maître.

Mais la chance tourne. L’homme qui croyait avoir dompté les souterrains d’Amsterdam devient indésirable. Expulsé, banni, rejeté. Le château de sable s’écroule.

𝗔𝗿𝗿𝗲̂𝘁𝗲́ 𝗮𝘂𝘅 𝗣𝗮𝘆𝘀-𝗕𝗮𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗲́ 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲, 𝗹’𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́, 𝗠𝗔𝗗𝗜𝗙𝗜𝗡𝗚 𝗗𝗜𝗔𝗡𝗘́, 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗼𝗰𝗰𝘂𝗹𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲, 𝗮 𝗽𝗲𝘀𝗲́ 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗼𝗶𝗱𝘀 𝗮𝘂𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗶𝗽𝗹𝗼𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗮𝘂 𝗕𝗘𝗡𝗘𝗟𝗨𝗫 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲́𝘃𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗮𝘂 𝗽𝗿𝗶𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝟱 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸ry.

C’est après ce calvaire hollandais 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲. 𝗟𝗼𝗴𝗲́ 𝗲𝘁 𝗵𝗲́𝗯𝗲𝗿𝗴𝗲́ 𝗽𝗮𝗿 𝗗𝗷𝗶𝗯𝗮 𝗗𝗶𝗮𝗸𝗶𝘁𝗲́. 𝗥𝗲́𝗰𝘂𝗽𝗲́𝗿𝗲́ 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗟𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻 𝗲́𝘁𝗿𝗮𝗻𝗴𝗲̀𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗡𝗶̂𝗺𝗲𝘀, 𝗶𝗹 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗗𝗮𝗺𝗲 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗶𝗮𝗻𝗲 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 et se forge une nouvelle façade. Un nouveau masque. Une nouvelle couverture. Et l’imposture reprend.

𝗨𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱’𝗘́𝘁𝗮𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗲

5 septembre 2021. Le rideau tombe. Les treillis prennent Conakry d’assaut. Doumbouya renverse Alpha Condé et s’offre un trône sur un tapis de slogans : justice, transparence, refondation. Une farce macabre.

Derrière les discours pompeux, les réseaux mafieux s’installent. Les institutions se plient. La direction du protocole ? Confisquée. La Chambre nationale d’agriculture ? Phagocytée. Le Fonds d’entretien routier ? Vampirisé.

𝗟𝗲 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗯𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗲. 𝗟𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲𝗹 𝗲𝗻 𝘂𝗻𝗶𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲.

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝗳𝘂𝘀 : 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗵𝘂𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Ils n’ont pas courbé l’échine. Ils ont dit non. Ibrahima Kourouma et d’autres cadres du patrimoine Bâti Public.

Le premier, ex-ministre, moisit en prison depuis trois ans. Sanction immédiate, sans procès ni avertissement. Punition arbitraire.

Leur crime ? Avoir bloqué un projet douteux : un bras de mer conflictuel à la Camayenne que Doumbouya voulait offrir aux forces spéciales. Officiellement, une base navale. Officieusement, une plaque tournante pour la cocaïne.

𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁 ? 𝗗𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲́𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗿𝗮𝘀𝗲́𝗲𝘀.

𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆, 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲

Depuis son coup d’État, Doumbouya a transformé la Guinée en Bogota-sur-Atlantique avec pour garçon de chambre le prétendu General Balla Samoura, son chargé des opérations du trafic de cocaïne depuis l’ère Alpha Condé. Un carrefour du narcotrafic. Une place forte pour la pègre internationale.

Aéroports, ports, frontières terrestres : chaque point d’entrée devient une brèche. La drogue s’infiltre partout, portée par des valises diplomatiques, cachée dans des cargaisons anodines, transportée par des corps réduits au rang de mules humaines.

Dans les restaurants luxueux de Kipe et autour du Radisson, les affaires se signent entre champagne et caviar. Les villas vides de Nongo, Taouyah et Lambanyi ne sont pas inhabitées. Elles attendent. Des cargaisons. Des deals. Des instructions.

𝗣𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀, 𝘂𝗻𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝘀𝗲𝘀𝗽𝗲́𝗿𝗲́𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗲𝗻𝗿𝗼̂𝗹𝗲́𝗲, 𝗺𝗼𝘆𝗲𝗻𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀. 𝗗𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗷𝗲𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀. 𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗶𝗿 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻.

𝗘𝘁 𝗮𝘂 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝘁 ? 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮. 𝗘𝗹 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗼 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻. 𝗖𝗵𝗲𝗳 𝗱’𝗼𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝘀𝘆𝗺𝗽𝗵𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲.

𝗨𝗻 𝗲𝗺𝗽𝗶𝗿𝗲 𝗯𝗮̂𝘁𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗯𝗲́𝘁𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲

Avec l’argent public et celui de la drogue, Doumbouya bâtit. Des immeubles. Des résidences. Des domaines. Partout. Et tout s’achète.
• 𝟭𝟯 𝗲́𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗠𝗶𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲.
• 𝟭𝟬 𝗲́𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗞𝗮𝗸𝗶𝗺𝗯𝗼.
• 𝟰𝟱 𝗵𝗲𝗰𝘁𝗮𝗿𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗠𝗮𝗳𝗲𝗿𝗶𝗻𝘆𝗮𝗵.
• 𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗶̂𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗟𝗼𝘀.
• 𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗞𝗮𝗻𝗸𝗮𝗻.
• 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝗧𝗲𝘅𝗮𝘀.

𝗖𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘀𝗲́𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶. 𝗖𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗺𝘂𝗿 𝗲́𝗹𝗲𝘃𝗲́ 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗺𝗲𝗻𝘀𝗼𝗻𝗴𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗲́.

Et pour masquer ces acquisitions ? Papa Fofana et Ousmane Doumbouya. Deux fantômes aux portefeuilles bien garnis. Des hommes de l’ombre qui négocient à Abidjan, à Bruxelles, aux États-Unis. Des mercenaires financiers.

𝗟𝗲 𝗯𝗲́𝘁𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝗰𝗲𝘀. 𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗹’𝗼𝗱𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲.

𝗨𝗻𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗹𝗶𝗴𝗼𝘁𝗲́𝗲, 𝘂𝗻𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗶𝗲́𝗴𝗲́𝗲

Il promettait de restaurer la justice. Il a érigé la prédation en gouvernance. Il parlait de moralité et de transparence, mais chaque pierre de son empire immobilier est un cri d’injustice étouffé. Chaque acquisition est un cadavre politique enterré sous le béton.

Doumbouya n’a pas réformé. Les criminels d’hier sont devenus les gestionnaires d’aujourd’hui. Ses anciens complices, dopés à l’argent sale, se sont mués en ministres, directeurs et conseillers. Le crime a enfilé un costume trois-pièces.

Les promesses de refondation ? Des leurres. L’intégrité clamée ? Un déguisement. Derrière l’uniforme d’apparat se cache un chef de cartel qui a troqué la kalachnikov pour un décret présidentiel.

Et pendant que les projecteurs éclairent ses discours, l’obscurité protège ses cargaisons.

𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮, 𝗘𝗹 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗼 𝗱𝗲 𝗖𝗼𝗻𝗮𝗸𝗿𝘆

À la tête d’une Guinée devenue le Bogota de l’Afrique de l’Ouest, Mamadi Doumbouya ne gouverne pas : il trafique. Son État n’est pas une république, mais un consortium criminel.

Chaque sommet international devient un prétexte pour blanchir ses crimes. Chaque partenariat signé avec une puissance étrangère masque une transaction illicite. Et chaque discours prononcé cache un mensonge orchestré.

À l’étranger, il parade. En Guinée, il bâtit : des immeubles comme trophées. Des villas comme repaires. Des hôtels comme façades.

Dans les ruelles sombres de Conakry, les murmures se transforment en cris. Mais ces cris se heurtent au mur du silence imposé par la peur. Car Doumbouya n’est pas seulement un chef : il est un verrou.

Un verrou qui bloque l’avenir d’un peuple. Un verrou qui enferme la Guinée dans un cycle de corruption, de trafic et de violence.

𝗘𝘁 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 ?

Que faire face à un État capturé ? Que faire quand les institutions sont gangrenées, quand les postes-clés sont devenus des comptoirs mafieux, quand chaque décision publique semble servir un réseau privé ?

La Guinée est-elle condamnée à cette spirale ? Faut-il se résigner, ou croire encore que ce château de cartes s’effondrera ?

Ce qui est certain, c’est que l’histoire jugera. Et l’histoire est implacable. Même les empires les plus solides finissent par s’écrouler sous le poids de leurs propres mensonges et turpitudes.

Et Doumbouya, le faux sauveur, l’usurpateur drapé d’honneur, pourrait bien apprendre à ses dépens que les trônes bâtis sur des montagnes de poudre finissent toujours par exploser.

Dernier exemple en date: le régime de Bachar El Assad dont le Captagon, drogue de synthèse, rapportait à son régime près de 10 milliards d’euros par an.

L’heure n’est plus aux lamentations. Des manifestations éclateront bientôt devant le domicile de Madame Lauriane mais aussi devant les écoles des enfants du couple Doumbouya. Ce sera le début d’une traque citoyenne. Ils ont transformé notre quotidien en enfer. Désormais, leurs privilèges et leurs retraites dorées deviendront un cauchemar.

Le pouvoir du despote Mamadi Doumbouya est terminé et toutes les options sont en cours pour le faire partir avec son gang.

Guinéens, ne lâchons rien. Ce combat est le nôtre. Pour l’honneur. Pour la justice. Pour la patrie. Pour l’avenir. Pour notre progéniture.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖