Bien que la Guinée soit un pays à majorité musulman et aux traditions hostiles à certaines pratiques occidentales, la prostitution se fait de la place dans sa capitale. Dans plusieurs quartiers de Conakry, il existe des lieux de vente du sexe féminin. Un exemple frappant se constate à Simambossia, non loin de la route Conteneur-Enco5.
Cet endroit du quartier Simambossia est fait d’un local avec des salles de danse et des chambrettes à l’intérieur. Il grouille de monde chaque jour. L’ambiance y commence souvent à 16h et c’est jusqu’à tard la nuit. Si certains y vont pour danser, d’autres le font pour soulager leur désir sexuel.
De l’extérieur, on peut entendre la musique qui résonne dans les deux salles de danse. A la devanture, des prostituées un peu partout. Elles sont à quiconque paie le prix demandé. Leur habillement est irrésistible. Il attire tellement que les hommes qui les fréquentent les désirent aussitôt qu’ils posent leurs regards sur elles. C’est pourquoi d’ailleurs elles sont régulièrement abordées. Certains parviennent à s’entendre avec elles sur le prix. Par contre, d’autres n’y arrivent pas parce que le jugeant trop élevé. Ce prix va de 100.000 à plus.
En cas d’entente entre le client et l’une des prostituées, les deux vont à l’intérieur. Des chambrettes à louer s’y trouvent et c’est au client de payer. Le prix varie entre 40.000 et 50.000 francs guinéens par heure. La durée de l’accouplement dépend de l’éjaculation. Dès que l’homme jouit, la séance prend fin sauf s’il donne encore l’équivalent du premier montant.
Certaines parmi elles acceptent même d’être déplacées à d’autres lieux si leurs acheteurs le désirent. Bref c’est tout un busness qui s’y déroule. Chez la plupart de prostituées de cette partie de Simanbossia la presse n’est pas la bien venue. Pour elles, parler de leur métier aux médias équivaut à se faire humilier au public. C’est d’ailleurs pour cette raison que les tentatives d’afrinews à les faire réagir à ses questions ont été vaines.
Par nuit, chacune des prostituées peut avoir à faire avec cinq hommes et gagner jusqu’à 500.000 francs guinéens. Certaines d’elles acceptent même d’être déplacées. Il suffit seulement que le client paie le prix demandé et cela avant le départ pour la destination qu’il a choisie.
Oury Maci Bah
Tél : 628533966
