Suite à la célébration des 20 ans d’anniversaire de la Cour Pénale internationale ”CPI” depuis son adoption par 120 États, la coalition Guinéenne pour la Cour pénale internationale “CGPCI” a fait une déclaration ce lundi 18 juillet 2022 devant les hommes de Médias, pour inviter les autorités à ouvrir le procès dans un bref délai.
Au conseil des ministres, le président de la transition a exigé au ministre de la justice Alphonse Charles Wright, d’ouvrir le procès des massacres du 28 septembre 2009 au plus tard deux mois. La CGPCI a salué cette volonté de la junte avant de rappeler que ces événements ont été pénibles pour des victimes.
« Il est important de révéler qu’il y a eu plus d’un millier de victimes, toutes victimes confondues ,suis à ces crimes adieux, les nations unies ont mis en place une commission internationale d’enquête qui a publié son rapport le 17 décembre 2009. Dans conclusion de ce rapport, il a été retenu que des crimes assimilables à des crimes contre l’humanité», a-t-elle rappelé.
Souciant de la réussite de la tenue de ce procès, la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale internationale précise que les enquêtes débutées le 08 février 2010, suivant réquisition général près la cour d’appel de Conakry, ont été clôturées suivant l’ordonnance N⁰ 007 du 29 décembre 2017 , confirmée par l’arrêt N⁰ 23 du 18 mai 2018 de la cour d’appel de Conakry et l’arrêt du 25 juin 2029 de la cour suprême.
Elle estime tout de même que cette affaire peut-être valablement jugée, contrairement à la position de ONG “ Collectif Droit et justice Équitable en Guinée” qui réclame la reprise de l’instruction.
« Une telle position, c’est ignorer complètement les règles qui régissent le procès pénal, ici le code de procédure pénale du 26 septembre 2016 , parce que toutes les voix de recours sont épuisées dans cette affaire. Par contre, il existe d’autres personnes impliquées dans les massacres du 28 septembre 2009 , elles pourront être citées devant la juridiction de jugement ou bien faire l’objet de poursuites particulières. Pour preuve jusqu’à présent on est entrain de juger les auteurs présumés du génocide rwandais, de 1994 . Le 12 juillet 2022, la cour d’assises de Paris a condamné le Rwandais Laurent, âgé de 78ans de prison » a-t-elle révélé.
À noter que les évènements du 28 septembre ont endeuiller plusieurs familles qui sont toujours sous le choc et qui attendent la tenue de ce procès dans les jours à venir.
Amara N’détché Bangoura