Bonjour chers frères et sœurs.
Aujourd’hui découvrez avec plaisir qui suis-je ?
Très bonne lecture à vous.
Un parcours inspirant de résilience, de courage et de leadership.
Né le 11 décembre 1984 à Abidjan (Côte d’Ivoire), Moussa Tatakourou DIAWARA est le fils de Madou et de Naba MAGASSOUBA. Ses parents, originaires de Tatakourou dans SIGUIRI en République de Guinée, sa famille maternelle était installée en Côte d’Ivoire, d’ailleurs ce pays a vu naître sa maman Naba Magassouba.
Très jeune, Moussa montra un esprit vif et un désir ardent de réussir, malgré les défis imposés par son environnement.
Les débuts scolaires : entre guidance et persévérance
De 1993 à 2000, il effectua ses études primaires à l’école primaire de Tatakourou puis Karomoko CISSE (Bollibana 2 de Siguiri), où il décrocha brillamment son Certificat de Fin d’Études Primaires (CPE). Il poursuivit ses études secondaires au Collège Nanamodou Koro, sous l’encadrement de figures marquantes comme feue Madame Hawa DIABATE, sœur de la légende musicale Sékouba BAMBINO, feu Monsieur Balla KOULIBALY dit Sougoula Balla, feu Monsieur Namory DOUMBOUYA, ex-Secrétaire Général de la Préfecture de SIGUIRI, et Aissatou Marly Diallo.
En 2004, Moussa obtint son Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) avec succès et rejoignit le Lycée Kankou Moussa de Siguiri. Là, il bénéficia des conseils et de l’accompagnement de professeurs influents tels que Madame Saran Camara proviseur du Lycée Kankou Moussa, Monsieur Mamadou TOURE actuel DPE de SIGUIRI, et feu Monsieur Yaya CISSE, dit Lothar à qui le guida dans ses choix d’orientation.
Une première chute transformée en opportunité
En 2006 il obtint son baccalauréat première partie, après un échec au baccalauréat unique de 2007, Moussa décida de quitter les bancs de l’école et de tenter sa chance ailleurs. Avec son frère Madou Simangan, lui aussi confronté à un échec similaire, il quitta la Guinée pour le Ghana, une terre anglophone où ils espéraient construire un avenir meilleur. Inscrits au Centre of Languages and Professional Studies (CELPS) à Accra, ils commencèrent à apprendre l’anglais. Mais en raison de ressources financières limitées, leur formation dut être interrompue. Confrontés à ces difficultés, les deux frères retournèrent en Guinée.
L’intervention décisive de sa tante Sanaba MAGASSOUBA
De retour à Siguiri, Moussa envisagea d’abandonner définitivement ses études. Cependant, sa tante maternelle, Sanaba Magassouba, dit Dénba employée chez SAG (Société aurifère), refusa catégoriquement de le laisser sombrer dans cette voie. Déterminée pour sa réussite, elle imposa à son neveu de reprendre les études, allant jusqu’à refuser de l’accueillir chez elle tant qu’il ne retournait pas en classe.
Un jour elle s’entretient avec Moussa prenant son mari en témoin en disant ceci. Moussa « Si tu ne m’écoutes pas, tu vas regretter, tu es quelqu’un d’avenir, mais le fait de ne pas valider ton bac sera un handicap pour ton avenir politique dans ce pays, tu ne connais pas ce que tu vaux, mais je sais ce que je suis en train de te dire, je suis prête à prendre tout en charge comme tes besoins, mais la seule condition est que tu reprennes le bac »
Sous cette pression bienveillante, Moussa fit semblant de retourner à l’école, mais s’engagea comme professeur d’anglais dans plusieurs établissements, notamment le prestigieux Lycée Djoma, où il enseigna avec brio. Parmi ses collègues, Monsieur Ismaël KEITA, directeur de études, fut une source d’inspiration. Encouragé par sa tante et soutenu par ses pairs, Moussa finit par se présenter en candidat libre au baccalauréat, qu’il décrocha en 2008 grâce au conseil de Monsieur Nfaly Alpha SIDIBE, ex-censeur et proviseur du célèbre lycée Kankou Moussa de Siguiri.
Les années universitaires : un leadership naturel
Admis à l’Université Julius Nyéréré de Kankan, au département d’anglais, Moussa poursuivit ses études sous l’influence de professeurs éminents tels que feu Amadou DIALLO, ex chef de département Anglais et Arabe, feu professeur Mory Saïd FOFANA Doyen de la faculté langues et lettres, qui l’accompagna dans le développement de ses compétences pédagogiques.
Visionnaire, Moussa fonda le club Martin Luther King, dédié à la littérature, au sport et à la politique. Ce club, soutenu par des figures telles que le Professeur Monsieur Amadou Oury DIALLO Directeur du centre de lecture Américain, devint un espace de réflexion et d’action pour les étudiants. D’autres cadres et professeurs influents l’ont également soutenu, à l’instar de M. Bakary KOUROUMA (BK), M. Boubacar Oumar BARRY (Bob) directeur de programme au département Anglais, M. Sékou KONATE (listening ou businesse), M. Mamadou Alpha II BARRY, M. DAVID Antoine SAGNO, M. Abdourahmane TOURÉ, M. Thierno Souleymane BARRY ex chef de département Anglais, etc. Ayant les privilèges liés au statut de fondateur du Club, Moussa Tatakourou se désista de la lice électorale en faveur de son ami Febory KOUROUMA qui fut élu Président du Club.
En parallèle de ses études universitaires, il n’oublie pas son goût pour l’enseignement, il continue a enseigné dans plusieurs lycées de la ville de Kankan notamment Marien NGOUABI, Lac-le-Man, 2MS, et l’École de Soins de Santé Communautaire de Kankan.
Ayant un talent reconnu, Moussa fut élevé par une élection, au poste de chargé des sports pour la faculté des langues et lettres dans le comité de coordination des étudiants, pour le compte de la deuxième année universitaire. Néanmoins, le natif de Tatakourou se désista ayant d’autres aspirations académiques et professionnelles mais surtout une autre vision de son avenir. Ce qui l’amena à se porter candidat à la présidence des étudiants de l’université.
En troisième année, Moussa fut élu Président des étudiants, après un échec a la tête de l’Association des Jeunes Élèves et Étudiants de SIGUIRI à Kankan, consolidant son image de leader d’impact et audacieux. En 2012, il obtint son diplôme universitaire avec la mention Très Bien, un exploit salué par toute sa communauté.
Un parcours professionnel marqué par la résilience et l’audace
Après ses études, en 2013, Moussa fut nommé Directeur Général de la Radio Batè FM à Kankan par son fondateur Dr Mauro Mandiouf SIDIBE. Ce poste lui permit d’exprimer ses idées progressistes et de critiquer les dérives du régime Alpha CONDE, dont lui-même était militant politique durant des décennies, notamment celles du préfet de Kankan.
Il sera dans cette première expérience professionnelle avec des jeunes étudiants encore sur les bancs, mais qui avaient l’amour pour la plume à travers uni-press (La presse universitaire), Mory KOMAH, Mamadou Sadiou TOURE, Moussa KABA, Mamoudou Babila KEITA, Mamadou Pathé BARRY, Max CAMARA, Abdourahmane Senkoun KABA, BEAVOGUI Jackie Hawa, Djênê Doumbouya.
Lors de la toute première visite du président Alpha Condé, à Kankan 3 ans après son accession au pouvoir, Moussa participa à une manifestation dénonçant la corruption et les promesses non tenues des autorités politiques. Accusé d’être l’instigateur principal de ce mouvement, Moussa devint une cible pour les autorités. Menacé d’arrestation, il fut contraint de s’exiler pour assurer sa sécurité.
Un exil formateur
Durant 6 mois, Moussa parcourut plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest :
MALI (2 mois) : À Bamako, il renforça ses réseaux et échangea avec des militants pour la démocratie, sous les conseils de Monsieur Issa DOUMBIA, un activiste malien influent.
GAMBIE (3 mois) : À Banjul, il enseigna l’anglais de manière informelle tout en consolidant ses compétences linguistiques.
SENEGAL (1 mois) : À Dakar, il participa à des discussions avec des intellectuels guinéens, dont Dr. Ibrahima SOW, sur les réformes politiques nécessaires en Guinée.
Cet exil, bien que difficile, affirma sa résilience et renforça sa détermination à contribuer au développement de son pays.
Retour triomphal et impact durable
Moussa retourne en Guinée le 26/02/2014, avec le soutien et la médiation de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), auprès des autorités Guinéennes.
Il continua de s’investir dans des initiatives éducatives et sociales. Reconnaissant envers sa tante Sanaba, qu’il décrit comme l’architecte de son succès, il poursuit son engagement au service de la communauté notamment en tant qu’administrateur du site mosaiqueguinee.com auprès du célèbre chroniqueur des Grandes Gueules, Aboubacar DIALLO.
Il bénéficia d’une récompense du département Américain à travers le programme Reporting Tour on African Journalist Security and Press Freedom en 2015 à Washington DC et New-York au Siège des Nations des Unies.
De retour au Pays, Moussa va finalement quitter la Guinée en juin 2016 pour la France.
Un nouvel horizon
Arrivé en France fin mai 2016, il obtint le statut de « réfugié » en février 2017. En attendant de trouver un emploi stable, il occupe divers petits boulots, notamment dans la restauration et les boîtes de nuit.
La transformation professionnelle du monde des médias aux métiers de Sécurité privée
Lors de l’exercice de l’un de ces petits boulots, il rencontra un agent de sécurité dans une boîte de nuit parisienne. Étonné d’apprendre au cours des échanges que Moussa était diplômé d’un bac+3 et ancien journaliste dans son pays d’origine, il l’encouragea à se reconvertir dans le secteur de la sécurité privée. Il lui a également donné des conseils sur les démarches à suivre afin de devenir agent de sécurité et avec une recommandation dans un centre de formation pour le suivi de plusieurs formations en sécurité privée.
Mpussa constitua ses dossiers administratifs et s’inscrit au centre de formation Thésée Formation à Saint-Denis dans le 93. Il a également suivi deux autres formations : le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) et le SSIAP1 (Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes).
Premières expériences professionnelles en tant qu’agent de sécurité
Après ses formations, il fut directement recruté par Proségur Sécurité en tant qu’agent de sécurité dans les magasins Monoprix. Il y occupa ce poste pendant trois ans, effectuant également des missions d’événementiel au Parc des Princes lors des matchs du PSG avec l’entreprise ACA. En 2021, Prosegur perdit le contrat au profit de Triomphe Sécurité. Moussa a alors travaillé avec Triomphe pendant quatre mois avant de démissionner.
Acquisition de nouvelles compétences dans le domaine de la sécurité privée
Au cours de sa carrière, il eût l’opportunité de travailler avec diverses entreprises de sécurité de renom en France telles que Prosegur, Triomphe, Adecco Intérim, En Toute Sécurité (ETS), Samsic Sécurité, Luxant Sécurité et Général Sécurité. Moussa y occupa divers postes à l’instar de : agent de sécurité, chef d’équipe ou encore responsable d’exploitation. Ces expériences lui ont permis d’acquérir une solide connaissance du secteur de la sécurité privée et de développer des compétences significatives en matière de gestion, de leadership et de relationnel.
Casquette de citoyen engagé
Moussa se met complètement à l’écart de tout contact avec la communauté Guinéenne, car n’ayant pas abandonné son esprit critique de la politique et dénonciateur du régime Alpha CONDE. Il continua ses dénonciations par voie des réseaux sociaux.
Il devient l’un des premiers opposants activistes les plus suivis sur les réseaux sociaux, ce qui lui vaut des adversités féroces avec certains défenseurs d’alors, mais aussi plusieurs soutiens.
La Consécration
En septembre 2021 après le changement de régime, le Président de la République à l’époque COLONEL Mamadi DOUMBOUYA ouvre la porte à tous les exilés politiques leur proposant de regagner le bercail sans aucune crainte. Moussa eut l’opportunité d’échanger personnellement à plusieurs reprises avec le Président avant son retour. Au cours de ces échanges, une seule phrase a retenu l’attention de Moussa.
« Mon frère, même moi tu m’as attaqué, mais sache que ce pays nous appartient tous, donc je te demande de rentrer au moment voulu, on va se donner la main pour changer notre pays, tu as ta place ici, et tu ne seras jamais jugé sur ce que tu as fait sur les réseaux sociaux, en tout cas, pas par moi, donc rentre au pays et viens me voir »
C’est ainsi que le 15 octobre 2021, Moussa regagna la terre des siens pour la première fois après 6 ans, il fut accueilli par les amis, la famille, et plusieurs connaissances.
Il est plusieurs fois reçu par le Président Doumbouya, lequel lui demande son projet professionnel s’il était question qu’il contribue à la refondation du pays.
Sans détour, Moussa choisit le secteur de la Sécurité Privée à travers ses années d’expérience d’agent de Sécurité jusqu’au responsable des opérations de chez Général Security en France.
Le 21 octobre 2022, il bénéficia de la confiance du chef de l’Etat le Général Mamadi Doumbouya, le nommant comme le tout 1er Directeur Général de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de la Protection Civile, l’ORASPC.
Ce décret est le décret le plus contesté et attaqué par les opposants de l’homme, lesquels avaient toujours juré que même s’il passe sa vie en Guinée, qu’il ne sera jamais nommé, mais l’homme instinctif et résilient Moussa a préféré répondre par des actes de réforme, des résultats concrets plutôt que par des mots.
Sans expérience dans l’administration, il fait appel aux compétences et bénéficie de l’accompagnement du juriste Sékou Oumar Camara SOC, pour l’élaboration de tous les documents juridiques de l’ORASPC. Aussi, il est vite encadré par les cadres du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, avec à leur tête le Général BACHIR DIALLO, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
Après 2 ans et demi d’existence, l’ORASPC est devenu une référence de la régulation des activités de sécurité privée de la Sous-Région.
Aujourd’hui, Moussa Tatakourou Diawara est reconnu comme un leader visionnaire, alliant courage, persévérance et engagement, inspirant une nouvelle génération de jeunes Guinéens à poursuivre leurs rêves malgré les défis.