Réflexion du week-end :
Ailleurs, on forme des champions locaux, des hommes d’affaires prospères, de jeunes entrepreneurs fortunés, dans des environnements d’investissement sûrs et garantis.
Chez nous, c’est la quête du décret ; il suffit de poser en photo avec un ami en fonction pour qu’on affirme que vous aspirez à « un décret ».
Une majorité observe une minorité s’embourgeoiser et peine à trouver le souffle nécessaire pour espérer être repêchée et rejoindre les rangs des « nouveaux riches ».
Après le décret, il y a une vie.
Beaucoup ont rêvé de ce décret et l’ont finalement obtenu ; s’ils avaient aujourd’hui le choix, je vous assure qu’ils y renonceraient.
Même si servir est avant tout un devoir patriotique.
Après le décret, il y a une vie.
De nouveaux griots des temps modernes ont pignon sur rue, accès à tous les dirigeants et à toutes les hiérarchies. Ce sont même des faiseurs de « MÉDIOCRES ». Il faut parfois passer par le dernier des « illettrés » pour pouvoir rencontrer un Ministre de la République dans son propre pays.
Pendant ce temps, ailleurs, le nombre de millionnaires et de jeunes fortunés dépasse les 22 000 personnes.
Œuvrons pour devenir indépendants, incitons nos États à renforcer nos secteurs privés, à faciliter l’octroi de crédits d’investissement et la levée de fonds afin de favoriser davantage la création d’entreprises et d’emplois.
Il n’est pas possible que tout le monde circule avec un décret en poche ; l’État ne peut pas tout faire.
Après le décret, il y a une vie.
Je ne souhaite pas obtenir un décret mais accéder aux marchés pour me développer.
Après le décret, il y a une vie.
Ceci ne m’empêche en rien d’être dans l’esprit.
Al Souare
Journaliste – Animateur
Entrepreneur