Arrivée en urgence avec son enfant malade à l’hôpital Donka, une mère raconte avec douleur l’épreuve qu’elle a vécue. Transportés en ambulance, la famille espérait trouver secours immédiat face à l’état préoccupant de l’enfant. Mais à leur grande surprise, l’accueil du personnel médical n’a pas été celui attendu.
« Un médecin nous a reçus et nous a dit qu’il n’y avait plus de place. Nous lui avons expliqué que nous ne cherchions pas de lit, mais simplement que l’enfant soit examiné, car son état semblait très grave. Malgré cela, il a répété qu’il n’y avait pas de place, puis il est retourné dans son bureau, sans nous accorder d’attention », témoigne la maman, la voix brisée.
Ce récit met en lumière une réalité préoccupante que rencontrent de nombreux patients dans les hôpitaux publics : le manque de disponibilité des infrastructures, mais aussi parfois l’indifférence de certains agents de santé face aux urgences vitales. Si le manque de lits est une difficulté réelle, le refus d’un simple examen médical soulève des interrogations sur l’éthique et la responsabilité des praticiens.
Au-delà de ce cas particulier, c’est toute la problématique de l’accès aux soins d’urgence qui se pose. Les familles, déjà fragilisées par la douleur et la détresse, se retrouvent confrontées à un système de santé souvent saturé et incapable de répondre efficacement aux besoins des plus vulnérables.
Face à ces situations, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une meilleure organisation des urgences, un renforcement du personnel médical et surtout une prise en charge plus humaine des patients. Car derrière chaque attente, il y a une vie en danger et une famille en souffrance.