Mise au point de Mme Diallo Mariame Sylla ( Droit de réponse)
En tant que fille de Dalaba, militante engagée et profondément attachée à la cohésion de notre communauté, je me vois dans l’obligation d’éclairer l’opinion publique sur les faits graves et humiliants que j’ai subis de la part de certains membres influents de l’association ARDAN, en particulier 𝐀𝐦𝐲 𝐊𝐚𝐧𝐤𝐚𝐥𝐚𝐛𝐞 et son entourage, avec la complicité passive de l’actuel président, M. Thierno Fadia Diallo.
Les tensions ne datent pas d’aujourd’hui. En 2019, j’avais exprimé mon souhait de me porter candidate à la présidence de l’association ARDAN. On m’en a refusé le droit sous prétexte qu’une femme ne devait pas diriger l’association. Par respect pour les sages de Dalaba, j’ai renoncé, à condition d’être nommée vice-présidente, ce qui fut convenu et accepté devant des témoins encore vivants.
Mais une fois élu, le président Thierno Fadia Diallo a violé cet accord, en choisissant une autre femme — Mme Aye Bobo, proche de lui — à ma place. J’ai préféré ne pas réagir à l’époque, pensant à l’unité. Mais depuis, Amy Kankalabé et son clan ont développé une haine personnelle contre moi, me combattant par tous les moyens : diffamation, dénigrement politique, et menace directe.
Les événements récents : une escalade inacceptable
Avant l’assemblée tenue le dimanche 27 juillet 2025, Amy Kankalabé a clairement déclaré à plusieurs personnes qu’elle allait m’interdire l’accès à la salle. J’ai catégoriquement refusé cette injustice : je suis une fille de Dalaba comme elle, j’ai les mêmes droits qu’elle et que tout autre membre.
Elle et son groupe ont menacé d’appeler la police si je me présentais. J’ai pris cela au sérieux. Par précaution, j’ai informé la communauté, la GUIÇA, et même écrit directement au président de l’association. Ce dernier a ignoré mon message — laissé en « vu » — comme si rien ne se passait. J’ai également sollicité les médiateurs pour calmer la situation en proposant une solution équilibrée : que ni elle ni moi ne participions à l’assemblée, dans un souci de neutralité. Le président a refusé.
Finalement, le dimanche, Amy Kankalabe et ses soutiens ont utilisé leur influence au sein de l’association, avec la complicité du président, pour appeler la police contre moi, une fille de Dalaba, dans une salle censée être un espace de dialogue et d’unité. L’objectif était clair : un règlement de compte personnel cautionné par l’association et validé par ses plus hauts responsables.
Un silence complice des notables
Je tiens à exprimer ma profonde déception face au silence honteux et complice de certaines personnalités présentes dans la salle au moment des faits, notamment Dr Doukouré et le Premier Imam de Dalaba. Aucun d’eux n’a réagi publiquement à cette injustice flagrante. Jusqu’à présent, personne n’a pris une initiative pour me rétablir dans mes droits, alors que je suis, moi aussi, native de Dalaba, avec les mêmes devoirs et les mêmes libertés que tout autre citoyen ou citoyenne.
Ma réponse : la dignité, la vérité, et l’engagement
Je ne suis ni faible, ni intimidée. Et je tiens à dire, haut et fort, à qui veut l’entendre :
Je serai candidate à la prochaine élection présidentielle de l’ARDAN, Inshallah.
Je me battrai dans le respect des règles, avec la foi, la vérité et la justice de mon côté. L’ARDAN n’appartient à aucun clan. Elle est l’affaire de tous les enfants de Dalaba, hommes et femmes, jeunes et vieux.
Je fais confiance au bon sens collectif, à la mémoire des témoins de 2019, et à toutes les personnes honnêtes de notre communauté, qui ne cautionneront pas l’injustice.
Mme Diallo Mariame Sylla
Fille de Dalaba – Militante engagée