Un nouveau souffle pour la lutte contre la drépanocytose en Guinée. Ce vendredi, la Fédération Guinéenne des Personnes Atteintes de Drépanocytose (FGPAD) a officiellement vu le jour lors d’une cérémonie marquée par une série de discours officiels, en présence des autorités sanitaires, des acteurs de la société civile et des représentants des malades.
La création de cette fédération nationale constitue une étape historique dans la reconnaissance et la structuration des efforts de lutte contre cette maladie génétique qui touche de nombreuses familles guinéennes. L’objectif principal de la FGPAD est de défendre les droits des personnes vivant avec la drépanocytose, de favoriser leur inclusion sociale et de renforcer la prévention, la prise en charge et la sensibilisation à l’échelle nationale.
Dans son discours, le représentant du ministère de la Santé a salué l’initiative et réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les associations de patients. « La drépanocytose n’est pas seulement un problème de santé publique, c’est aussi un enjeu de dignité humaine. La mise en place de cette fédération est un signal fort dans notre combat commun », a-t-elle déclaré.
De son côté, la coordinatrice de la fédération fraîchement élue a appelé à l’unité et à la solidarité entre toutes les associations locales œuvrant dans ce domaine. Elle a insisté sur la nécessité d’un plaidoyer constant pour l’amélioration des soins et l’accès aux médicaments essentiels. « Ensemble, nous serons plus forts pour porter nos voix, briser les tabous et exiger une politique nationale de prise en charge de la drépanocytose », a-t-elle souligné.
La cérémonie a également été l’occasion pour plusieurs partenaires techniques et humanitaires d’exprimer leur volonté d’accompagner cette dynamique nouvelle, notamment à travers des programmes de sensibilisation, de formation et de dépistage précoce.
Avec cette fédération, les personnes atteintes de drépanocytose en Guinée disposent désormais d’un cadre unifié pour faire entendre leurs besoins, mutualiser les efforts et mieux peser dans les décisions de santé publique. Une avancée significative vers une meilleure reconnaissance de leur combat.
