Le paysage culturel guinéen amorce un tournant décisif. Le ministère de la Culture, en collaboration avec les acteurs culturels du pays, a lancé une série de rencontres stratégiques visant à formuler des idées innovantes pour dynamiser l’industrie culturelle nationale. Cette initiative marque une volonté commune de bâtir une politique culturelle forte, inclusive et porteuse d’opportunités économiques.
Lors de cette première rencontre, organisée sous l’égide du ministère, plusieurs représentants de disciplines artistiques, musique, cinéma, arts plastiques, littérature, etc. ont partagé leurs expériences, difficultés et visions. L’objectif : créer un espace d’échange permettant d’identifier les freins au développement du secteur et d’y apporter des solutions concrètes.
Le Directeur général du ministère de la Culture, accompagné d’un représentant du gouvernement, a salué la mobilisation des créateurs et entrepreneurs culturels. Il a souligné que « l’avenir de la culture guinéenne repose sur une coopération active entre les institutions et les talents du pays ». Pour lui, la culture ne doit plus être perçue uniquement comme un levier de valorisation identitaire, mais aussi comme un vecteur de croissance économique, de création d’emplois et de rayonnement international.
Parmi les points abordés, figurent la nécessité de structurer les filières culturelles, de renforcer la formation professionnelle, de soutenir la production locale et d’améliorer l’accès aux financements. Les participants ont aussi insisté sur l’importance de mettre en place un cadre juridique adapté à la réalité des métiers culturels en Guinée.
À l’issue des discussions, un comité technique de suivi a été annoncé. Il sera chargé de consolider les propositions issues des ateliers et d’élaborer une feuille de route nationale pour la relance de l’industrie culturelle.
Cette synergie entre l’État et les acteurs culturels suscite l’espoir d’un nouvel élan pour un secteur longtemps négligé. Elle pourrait faire de la culture un pilier du développement durable et de la cohésion sociale en Guinée.
