Revenir avec un trophée en représentant la Guinée sur une scène cinématographique internationale n’est pas un exploit anodin. C’est avant tout un symbole fort d’espoir et de persévérance pour un secteur encore en quête de reconnaissance. Pour l’heureuse lauréate, l’émotion est immense « J’ai un sentiment de beaucoup de fierté parce qu’aller représenter un pays comme la Guinée, où le cinéma traîne un peu face à des pays comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire qui ont déjà un cinéma en avance, et revenir avec un trophée devant tous ces gens, c’est vraiment une fierté. »
Cette distinction vient rappeler que, malgré les difficultés structurelles, le cinéma guinéen a un potentiel réel. Face à des industries mieux organisées et plus soutenues, la Guinée parvient à se faire entendre grâce à la passion, à la créativité et surtout au travail acharné de ses talents.Au-delà de la récompense individuelle, ce trophée est un message fort adressé à toute une génération de cinéastes guinéens. Il prouve qu’avec de la volonté, de la rigueur et de l’engagement, il est possible de rivaliser avec les grandes nations du cinéma africain. « Ça veut dire que si on veut, avec le travail on peut », conclut-elle avec conviction.Un succès qui redonne espoir, renforce la fierté nationale et ouvre la voie à de nouvelles ambitions pour le cinéma guinéen.
