En Guinée, la société civile intensifie ses efforts pour sensibiliser les autorités sanitaires et les partenaires internationaux sur l’importance de l’introduction des vaccins contre le pneumocoque (PCV) et le Rotavirus dans le calendrier vaccinal national. Ces deux vaccins sont cruciaux pour réduire la mortalité infantile, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans, une tranche d’âge fortement vulnérable aux infections respiratoires et diarrhéiques.
Des réunions avec les décideurs politiques, en soulignant les preuves scientifiques de l’efficacité des vaccins PCV et Rotavirus.
Des partenariats avec les médias, afin de vulgariser les enjeux de santé publique liés à ces vaccins.
« Il est crucial d’inscrire ces vaccins dans le calendrier vaccinal pour réduire les décès évitables. Nous avons besoin d’un engagement politique ferme et d’un financement adéquat pour y parvenir. » a t-il expliqué le responsable de RAJ-GUINEE
Malgré les avantages prouvés de ces vaccins, des défis persistent. Les contraintes budgétaires, la Guinée dépendant en grande partie de financements extérieurs pour ses programmes de vaccination.
Mobiliser des ressources, notamment auprès de partenaires internationaux comme Gavi, l’Alliance du Vaccin.
Intégrer rapidement les vaccins PCV et Rotavirus dans le programme élargi de vaccination (PEV).
Renforcer les infrastructures de santé pour garantir la disponibilité des vaccins même dans les zones les plus reculées.
L’introduction des vaccins PCV et Rotavirus dans le calendrier vaccinal guinéen serait une avancée majeure dans la lutte contre la mortalité infantile. Grâce aux efforts continus de la société civile et à un engagement fort des autorités, il est possible d’envisager un avenir où chaque enfant guinéen bénéficie d’une protection efficace contre ces maladies évitables.
Morlaye camara pour quotidienmedias