La société Ecobank-Guinée est citée dans une autre affaire que l’oppose à la société Hamana SA. Tout a débuté d’un contrat accordé à Hamana SA, dans le cadre de faciliter en premier, 2 lignes d’ouvertures de lettre de crédit s’élevant respectivement à 5 750 000 USD et 4 250 000 dollars USD, et une ligne de découverte de 5 000 000 000 de GNF. Dans les affaires, les produits de la société Hamana ont connu un retard, au finale qui va lui mettre en branle avec la société SOCOPAO. Une situation qui se terminera finalement en justice. Dépourvue de ses bénéfices après avoir payé une somme importante, la société Hamana SA, déplore la position adoptée par son partenaire( Ecobank-Guinée), qui va finalement lui trimballer en justice.
« Sitôt que la société Hamana a procédé à la réclamation de ses dus à Ecobank Guinée, elle a trouvé moyen de saisir la justice, prendre une ordonnance à la date du 19 mai 2016 pour réclamer à la société Hamana le paiement des sommes de 8 076 484.05 USD et 971 000 000 GNF, et a pratiquée en même temps une saisie conservatoire de tous les comptes de la société Hamana et ses biens, dans le but de désorienter Hamana pour retarder le paiement de son argent, et cela sans jugement. Hamana a fait appel pour rétractation de l’ordonnance en vue de procéder à un jugernent, Le dossier a été transféré à la cour d’appel, le juge a nommé un expert comptable en la personne de Monsieur Koly Moriba KOUROUMA dans le but de ressortir un résultat qui satisfasse les parties à savoir qui reste débiteur vis à-vis de l’autre. Le même document a été transmis à un autre expert-comptable Monsieur karamoko DIABY pour le même traitement, souci d’équité. Après les rapports des deux experts, la cour d’appel se basant sur le résultat des travaux a rendu son arrêt le 12 janvier 2021 et a condamné la société Ecobank-Guinée pour rembourser le trop perçu à Hamana SA les sommes suivantes: 53 344 502 109 GNF et 8 371 960.69 USD », déclare Mohamed Kourouma, PDG de ladite société.
En depit de ces deux contrats de satisfaction des deux parties, la société Hamana SA reproche à Ecobank-Guinée, l’ouverture des faux comptes sans sa signature.
« En effet, le contenu de ces rapports est très important, mais au-delà de cet état de fait, Ecobank-Guinée a ouvert seize (16) comptes au nom de la société Hamana sans son consentement et sa signature, Hamana reconnait avoir ouvert à Ecobank-Guinée deux(2) comptes en GNF et USD. Pour corroborer ses agissements, Hamana a bénéficié d’un transfert de 300 000 USD par la banque UBS Genève n’a pas été journalisé dans les livres de Hamana SA. Ecobank Guinée a sorti 3 600 000 000 GNF dans les comptes de Hamana, libellé comme suit : sécurité alimentaire, or Hamana n’a signée aucun document, n’a jamais non plus libéré un chèque d’un tel montant. Le problème d’Ecobank Guinée est devenu un péché pour les guinéens. »
Dans le traitement des dossiers en justice, le PDG de la société Hamana SA dénonce la partialité des experts, pour avoir falsifier le contenu du document de base de travail qui devrait servir de délai, pour le payement de ses créances.
« C’est après quatorze (14) mois de travail qu’ils nous ont notifiés de payer un montant supplémentaire de 200 000 000fg chacun ce qui s’est élevés désormais à 1 600 000 000 de GNF pour les parties (Ecobank Guinée et Hamana SA). Or, bien avant quand nous avons remis le dossier à un autre expert-comptable nous n’avons payé qu’entre 8 à 10 000 000 GNF. Vu cet état de fait, Hamana a réclamé le remboursement de sa part de paiement qui s’élève à 800 000 000 de GNF », a t-il dénoncé.
Le PDG de la société Hamana SA se réjouit de la décision du ministre de la justice garde des sceaux qui selon lui a respecté la loi en refusant d’accepter le rapport des cinq experts après 14 mois de travail.
Mais il regrette tout de même pour sa demande de bail à construction au près du ministère de l’Urbanisme, où la ratification de l’accord est restée sans succès.
Alseny Dine Camara