Suite aux événements récents qu’à connu la Guinée, le Bloc pour l’Alternance en Guinée soucieux de la bonne marche de la transition, n’est pas resté bras croisés, il a sans doute situer les responsabilités des dernières actions en Guinée, qu’il qualifie de “malheureuse” pour plonger le pays dans un chaos. Le BAG estime que c’est le président du conseil national de la transition qui est à la base de tous ces cataclysmes que traverse la Guinée ces derniers moments.
« La situation dramatique que nous avons vécu le 5 juillet, provoquée par l’action irréfléchie du Procureur général près la Cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright, à un moment où le Premier Ministre s’efforce de réunir les Guinéens autour d’une table de dialogue pour une Transition apaisée. A l’origine de cette action malheureuse, des propos provocateurs du président du CNT à Kindia, affirmant qu’ils vont limiter le nombre de partis politiques à 2 ou 3. Suivra ensuite une interpellation du PM par le même Président du CNT avec un ton irrespectueux et menaçant. Puis, le 8 juillet 2022, le même Président du CNT, en violation de la Charte de la Transition (article 57, 59) et, plus grave encore, en violation du Réglement du CNT lui-même, nomme une Commission Ad-Hoc de 11 membres, choisis par lui, pour la rédaction de l’avant-projet de la future Constitution guinéenne, alors que ce travail revient à la commission permanente du CNT en charge de la Constitution », a dénoncé Sadio Barry, Président du parti Bloc pour l’Alternance en Guinée, lors d’une conférence de presse ce mercredi 13 juillet à Dixinn Minière.
Pour le BAG, Dr Dansa Kourouma franchit la limite de ses prérogatives, pour des intérêts éthique, et dans l’objectif de faire échouer la transition. D’où ces questions :
« Quels sont les motivations de Dansa Kourouma avec ses actions successives de provocations, de manquement au PM et de violation des textes régissant la conduite de la transition?
Voudrait-il faire échouer le dialogue national amorce sous l’égide du PM? Au delà du désastre économique endémique dans lequel les populations guinéennes sont plongées depuis l’avènement de M. A. Condé au pouvoir en 2010, », se demande il.
Ensuite, le Bloc pour une Alternance en Guinée, dénonce “cette maneuvre et demande la revocation de Dr Dansa Kourouma d’une institution Républicaine pour laquelle il a prouvé qu’il n’a ni les compétences intellectuelles ni l’intégrité morale, même pour en être simple membre”.
Alseny Dine Camara