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Exiger la vérité ne signifie pas détruire quelqu’un : c’est protéger la société.

décembre 3, 2025
in Opinion
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Je trouve vraiment étrange de voir des gens s’en prendre à ceux qui demandent simplement que la justice fasse son travail.

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On n’a pas besoin d’avoir un doctorat en droit pour comprendre qu’un dossier peut prendre du temps, oui. Il peut rester bloqué dix ans, quinze ans, ou même plus.
La personne mise en cause peut être respectée, appréciée, bien placée, ou vue comme “quelqu’un de très généreux”.
Mais quand il y a une accusation grave, le temps ne ferme jamais complètement le dossier.
Tôt ou tard, l’affaire revient sur la table, peu importe les années qui passent.

Ce n’est ni un acharnement, ni une vengeance, ni une volonté de briser quelqu’un. Car oui,il y a la présomption d’innocence. Elle doit exister.
Mais demander que la justice fasse son travail n’est pas une attaque contre cette présomption. C’est simplement exiger que le processus arrive jusqu’au bout.

La mauvaise habitude que nous avons dans notre société, c’est d’accepter trop facilement l’idée qu’avec le temps, “les choses vont passer”.
On a normalisé l’oubli.
On contourne les sujets sensibles.
On minimise la douleur des victimes.
On relativise les faits, on enterre les dossiers, et on attend que le temps fasse le travail à la place du tribunal.

Je trouve encore plus dommage de voir des gens s’attaquer à une activiste comme Kadiatou Konate
Elle n’est pas tombée dans ce débat par hasard.
Elle travaille depuis des années sur les questions de violences faites aux filles.
Avec son groupe, elle a passé son temps à former, sensibiliser et accompagner les enfants.
Elle a dirigé une organisation entière qui ne fait que ça au quotidien.
Elle connaît le terrain, les réalités, les difficultés.

Perso Je trouve normale qu’elle réagisse quand une affaire touche directement à ce domaine-là.

Contrairement à ce beaucoup pense, elle ne cherche pas à détruire quelqu’un.
Elle demande seulement que la justice fasse son travail, qu’on éclaircisse les faits, qu’on comprenne ce qui s’est passé, ce qui est logique d’ailleurs.
C’est son combat, c’est ce qu’elle défend depuis toujours.

Et normalement, ça ne devrait même pas être son combat à elle seule. Ces sujets concernent tout le monde. Chacun doit se sentir concerné quand il s’agit de violences basées surlegenre, de justice et de respect pour les victimes.

Et il faut le dire aussi :
un poste dans l’État n’est pas un simple travail.
Quand quelqu’un est nommé, cette personne représente l’image du pays.
Elle devient un modèle, une référence, quelqu’un que les gens doivent pouvoir respecter sans hésiter.

C’est pour ça que, dans les pays sérieux,
on vérifie d’abord le passé des personnes avant de les nommer.
Ce n’est pas pour les humilier,
ce n’est pas pour fouiller leur vie privée,
mais pour être sûr qu’elles ne traînent pas des problèmes sérieux qui peuvent créer un malaise plus tard.
Parce que quand on laisse passer certaines choses au départ, c’est toute l’institution qui finit par perdre sa crédibilité.

Logiquement, quand les gens voient quelqu’un arriver à un poste important alors que son passé public comporte déjà des polémiques, des comportements discutables, ou même une affaire non éclaircie, automatiquement la population a du mal à respecter cette nomination.
Pas par méchanceté. Mais parce que ça ne colle pas avec ce que doit représenter l’État.

Ceux qui occupent ces postes doivent incarner le sérieux, la discipline, la confiance, l’exemple.
L’État doit choisir des profils qui renforcent l’espoir, pas des profils qui créent la confusion.

En vrai, comment une institution peut demander du respect si elle-même ne fait pas l’effort de nommer des personnes qui inspirent ce respect.

Au final, cette histoire nous rappelle une chose simple :
la lutte contre les violences basées sur le genre ne doit pas reposer sur petit groupe .
Ce combat concerne tout le monde.

Chaque citoyen devrait se sentir responsable quand il s’agit de vérité, de justice et de respect.

Notre pays a besoin de décisions qui inspirent confiance, de citoyens qui parlent quand il le faut,
et d’un État qui choisit des représentants capables de respecter ces valeurs.

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