Dans le cadre de la récente élection, une mission d’observation a été déployée dans plusieurs zones à risque de violences électorales à travers le pays. Avec une équipe de 100 observateurs répartis sur le terrain, l’opération de suivi a couvert trois phases clés du processus électoral : la veille, le jour du scrutin, et le lendemain.
Selon le rapport de cette mission, aucun incident majeur n’a été enregistré durant cette période cruciale. Tous les observateurs ont été unanimes : le scrutin s’est déroulé dans un climat relativement calme. Aucun cas de blessé ou de décès n’a été rapporté.
Toutefois, quelques tensions ont été notées dans certains bureaux de vote, principalement liées à la lenteur de la gestion des files d’attente et à l’identification des électeurs. Des propos injurieux ont été entendus dans certains cas, reflétant l’impatience des votants face à ces dysfonctionnements. Cette situation a conduit les observateurs à recommander un renforcement des capacités des agents électoraux, en mettant l’accent sur la professionnalisation et la rapidité du traitement des électeurs.
Un autre fait marquant relevé par la mission est la forte mobilisation des électeurs. Les Guinéens sont sortis voter massivement et dans le calme. Une observation particulière a été faite sur la participation des femmes : environ 46 % des votants présents dans les rangs étaient des femmes, selon les comptages effectués par les observateurs.
En comparant cette élection avec les précédentes, le constat est encourageant. Les observateurs notent une amélioration notable du climat électoral, avec une atmosphère globalement plus pacifique que lors des scrutins antérieurs.
Ces résultats offrent un signe positif pour l’évolution du processus démocratique en Guinée et soulignent l’importance d’un encadrement professionnel et équitable des opérations électorales