À l’approche d’une période électorale déterminante pour l’avenir de la Guinée, le climat politique continue de s’assombrir avec la disparition répétée de plusieurs acteurs de la vie publique. Après les cas de Foniké Mengué, Billo Bah, Habib Marwane Camara, Sadou Nimaga, Djeliman Kouyaté, Sannassy Keita, les enfants de l’artiste Elie Kamano, ainsi que d’autres citoyens, c’est désormais Massa Douago Guilavogui, Directeur de campagne adjoint du Bloc Libéral de Faya Millimono, qui aurait disparu dans des circonstances jugées préoccupantes.
Le phénomène, devenu récurrent, inquiète autant qu’il indigne. Pour le FRONDEG, ces enlèvements ne peuvent être considérés comme de simples faits isolés, mais comme des actes graves qui menacent la stabilité du pays, minent la confiance citoyenne et compromettent la crédibilité du processus électoral en cours.
« Ces pratiques, répétées et ciblées, défigurent le paysage démocratique auquel nous aspirons », alerte le mouvement, dénonçant des dérives jugées incompatibles avec les valeurs républicaines et l’État de droit.
Dans un message ferme, la structure appelle les autorités de la transition à prendre leurs responsabilités, notamment à :
faire toute la lumière sur la disparition de Massa Douago Guilavogui, ainsi que sur les autres cas similaires ;
élucider les enlèvements antérieurs restés sans suite ;
assurer la sécurité des acteurs politiques, sociaux et des citoyens sur l’ensemble du territoire.
Pour le FRONDEG, la Guinée ne doit pas devenir un pays où l’on étouffe les voix discordantes ni où l’on réduit au silence les opinions divergentes. Le mouvement réaffirme son engagement pour un climat politique apaisé, respectueux des libertés fondamentales et garantissant la protection de chacun.
« Notre patrie mérite mieux, et nos citoyens aussi », conclut la déclaration.