Les difficultés d’accès aux zones de production continue de susciter les débats par endroit. Dans les localités de Koulambou-Morigbeya, kobita , djabakanyani, Sifakö , kabaya , Dalagbela tout comme à…, l’accès révèle le parcours d’un véritable combattant. Sékou Aye Kourouma un usager de cette zone que nous avons rencontré, a laissé entendre : ” Nous sommes ici. Nous vivons de l’agriculture , de l’élevage. Nous avons du mal faire écoulé nos produits agricoles. On s’est battu pour mettre les ponts en bois pour assurer la circulation entre certaines de nos localités. Nous avons des secteurs ici où l’accès est pratiquement impossible pendant l’hivernage. Souvent , c’est certains commerçants de Dabola qui prennent des camions pour venir nous aider pourque nos produits soient écoulés vers le marché .”
Cet usager Amadou barry exprime sa désolation par rapport à l’état de la route : ” Nous qui pratiquons ces routes, nous souffrons énormément. Si tu tombes malade ou un membre de ta famille tombe malade, avant d’arriver au poste de santé, c’est une désolation totale. Les secousses, même aggravent souvent ces maladies. Les ponts que nous sur lesquels nous passons souvent ne résistent que souvent une année. Quand le bois est implanté dans l’eau ça ne dure pas. Nous subissons souvent d’accident en traversant ces ponts. En pleine saison des pluies même quand nos enfants tombent malade, on a pas où aller parce qu’on trouve souvent que certains ponts même sont submergés par l’eau. “
Pour sa part , le Président de district de djabakandjani Aïssata Sory Kourouma s’est exprimé en ces termes : ” vue les souffrances que nous endurons , nous demandons au gouvernement de nous aider pour l’amour de Dieu. A cause de l’état de nos routes parfois les fruits de nos cultures maraîchères pourrissent dans nos mains. Nous prions le gouvernement de nous regarder et d’avoir pitié de nous, nous aider à désenclaver nos zones. Ce là contribuera à faciliter la lutte contre insuffisance alimentaire dans la région.”
Lanciné keita correspondant à Faranah.