Après le bouclage des programmes dans plusieurs établissements d’enseignement public et privés de la Capitale, l’heure est au denier virage des préparatifs pour affronter les examens nationaux de la session 2021-2022. Au groupe scolaire Kandadi International, sis à la Cimenterie ( préfecture de Dubreka), les enseignants sont massivement mobilisés pour la bonne réussite de leurs candidats.
« Ce fut d’abord un plaisir d’encadrer les élèves afin de contribuer à leur préparation. Nous travaillons ici nuit et jour. Nous sommes là de 8h à 18 h, et du lundi au samedi, il faut le dire, les semi-internats qui ont commencé, on ne blague pas du tout avec les élèves. Et également, nous poussons l’ensemble des professeurs au travail », a laissé entendre Amadou Bangoura, PP des salles de la 10ème année.
Fanta Keita, élève de la 10ème année, rassure qu’ils ont déjà franchi un grand pas dans les préparatifs.
« On prépare le brevet très bien. Lors des semi-internats, on vient à l’école, on révise très bien. Et les professeurs viennent massivement ».
Ayant affronté le BEPC une fois, Ousmane Condé se dit très déterminer à affronter les épreuves de cette année.
« L’échec fait aussi partir de la vie. J’ai travaillé l’année dernière, mais cette année, je le fais encore de plus, et je suis aujourd’hui deux fois plus fort qu’avant. Ici, à Kandadi International, nous sommes bien organisés, on a nos emplois du temps, depuis le mois de décembre, on travaille de 8 h à 18 h ».
Après Kandadi International, direction, au Groupe Scolaire Aissatou Sadjo Diallo (D.A.S), sis à la cimenterie , dans la préfecture Dubreka. Là-bas, bien que les programmes soient achevés, les différents candidats sont soumis aux semi-internats obligatoires.
Alpha Kabinet Kaba, élève de la 6ème année, est conscient de la qualité de la formation qu’ils reçoivent.
« Nous nous préparons bien en groupe, nous faisons des exercices en groupe. Les semi-internats se passent bien, nous travaillons ici en Équipe… ».
Même son de cloche chez Mariam Bah, élève en classe de la 10ème année.
« Nous préparons nos examens dans les meilleures conditions, on récite les leçons, on traite les matières exactes. Nous avons déjà achevé les programmes, nous faisons les révisons intenses, de 8h à 18 h », explique-t-elle.
Dans cet établissement d’enseignement privé, les enseignants font de leur maximum pour booster la capacité de leurs candidats. Monsieur Diallo Ibrahima Sory, Directeur du primaire et enseignant, en est une illustration.
« L’échec, ça fait mal, mais pour éviter cela, il faut d’abord se préparer. Comment se préoccuper ? Il faut réviser les leçons. Et il faut venir suivre les cours régulièrement à l’école. Ça, c’est notre première stratégie. Et après, nous allons faire des exercés pratiques avec les élèves et nous allons les donner aussi des exercices pour qu’ils puissent traiter à la maison. Parce que là, il faut suivre les enfants. Et Dieu merci, nous sommes dans les 85 % de la réussite de nos internats », se réjouit-il.
Dans les différentes écoles sillonnées par notre rédaction, il est évident de noter que les préparatifs des examens nationaux évoluent dans des meilleures conditions. Avec l’élan d’avancement des programmes, c’est un grand pas pour aller vers un taux de réussite considérable cette année. Une année qui n’a surtout pas connu de perturbations des cours.
Alseny Dine Camara